"Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas."
L’être n’est pas fait pour travailler.
Mais il existe pour vivre avant tout, pour créer et
s’épanouir.
Refuser de travailler
tout simplement, pour se mettre en quête de nouvelles manières de vivre. Voilà
ce qui est de nos jours digne d’intérêt. Redonner un sens à sa propre vie non
seulement mais aussi à la vie en tant que telle.
Le monde est rempli de merveilles et il est bon pour notre
propre bien-être de les découvrir, de loin ou de près, en allant sur place ou
bien en regardant des images.
Et puis de cette nourriture, l’être intérieur, cette
formidable énergie qui est en chacun, tirera le besoin de créer encore de l’artistique,
c’est-à-dire de la richesse inestimable parce que l’art se partage à l’infini
et nourrit les consciences qui s’y plongent ou seulement même qui l’effleurent.
Notre monde occidental veut sans cesse renfermer chacun dans
la nécessité matérielle de survivre, grossissant ainsi de façon exponentielle
les peurs et les doutes quand à un avenir lointain que de toutes façons nul ne
connait ni pour soi ni pour les autres. Et l’esclavage, bien docilement accepté
par chacun de nous ou presque, continue ainsi, voguant sur la phrase clef de
nos parents : ‘il faut assurer ses arrières’.
Cela représente en fait un sacré frein à l’élan de vie
naturel que chacun possède. ‘Assurer ses arrières’, c’est la porte ouverte à
tous les doutes et toutes les angoisses pour l’avenir.
Alors qu’il suffit de convaincre son cœur de vivre l’instant
présent. Quand on peut arriver à conscientiser ce que cela veut dire et à
quelle concentration d’esprit cela ramène et oblige en quelque sorte, alors on
peut sentir à nouveau que l’horizon des possibilités s’élargit, que l’avenir n’est
pas juste un choix entre quelques portes mais ressemble plus à une clairière
ouvragée de laquelle peuvent s’initier mille sentiers. Et le plus merveilleux
est que ceux-là sont invisibles à l’avance parce que c’est au fur et à mesure
que l’on marche que l’on construit son propre sentier.
L’essentiel parait alors d’aller de l’avant, sans trop se
retourner. Se rappeler seulement d’où l’on est parti et apprécier alors le
chemin tout en continuant de le regarder se construire. Peut importe les
faiblesses d’ailleurs que l’on traîne avec soi, un jour ou l’autre elles se
révèleront comme ayant été des armes efficaces pour l’élaboration de son propre
chemin.
Nos vies, s’il fallait les résumer au schéma que le système
social et économique nous impose, pourraient se résumer très vite comme ceci :
naître, grandir et goûter aux richesses matérielles, s’y habituer de façon à ne
pouvoir s’en passer, apprendre à se sociabiliser dans l’unique but de gagner sa
vie économiquement et donc matériellement, reproduire le schéma familial dans
lequel on est né et que l’on n’a pas su vraiment fuir, donner en héritage les
peurs que cette vie étriquée nous a inculquées, puis mourir.
Notre modèle socio-économique ne nous encourage ni à la
rencontre ni à la découverte. L’artistique est ignoré et la vie elle-même, en
ce qu’elle a de palpitant, est évitée. On peut poursuivre sa vie jusqu’au
dernier souffle sans même avoir appris à entendre le battement de son propre cœur.
A l’école, on ne nous apprend pas cela. On ne nous apprend pas grand-chose au
juste, sinon que d’acquérir des réflexes de pensée arithmétiques.
L’être est un créateur et chacun doit redécouvrir la
dimension créatrice qui n’appartient qu’à lui. Cette créativité, intrinsèque à
chacun, a besoin de s’exprimer. L’être a besoin de créer. Ou bien il risque la
maladie mentale ou psychique. Les
possibilités de créer se déclinent à l’infini, à chacun d’inventer la sienne.
Heureusement la Création porte ce merveilleux en soi, c’est
que la richesse du monde est presque inaltérable car elle se renouvelle sans
cesse, malgré les guerres, malgré les horreurs des régimes politiques, malgré
les famines et les maladies, malgré les extinctions d’espèces et les
cataclysmes…malgré le profit, la bêtise et la méchanceté de l’humain. Malgré tout
cela, à la fin, c’est encore et toujours la vie qui règne.
La question est alors : ‘quelle trace positive,
participant à la richesse créative du monde, puis-je laisser derrière moi au
cours de ma vie ?’ L’art, c’est la faculté de l’homme, celle qui le
distingue vraiment des autres animaux.
L’art, c’est-à-dire, la capacité à créer quelque chose à
partir de son imagination, est pourrait on dire la clef de voûte de l’évolution
de l’homme. Et à l’instar des voies de la Création impénétrables, les
possibilités de l’art sont indéfinissables et infinies.
Qui sait ce que l’homme inventera dans mille ans ? On
ne peut pas l’imaginer, tout comme Démocrite ne pouvait pas imaginer un jour l’avènement
de la télévison.
En cela-même, la vie et la Création sont un seul et même
mouvement infini, perpétuel. Et chaque être vivant en est un agent. Chaque être
vivant produit de la vie, et la vie se produit à travers l’être, que celui-ci
en soi conscient ou inconscient. Et cela est à chaque instant, à chaque
seconde, à chaque battement de coeur (qui
n’est autre chose que la pulsation même de
l’univers, ou en tout cas son effet.)
En toute humilité, mon frère compose à la guitare...Il lui manque juste un bon micro et je vous assure qu'il fait mieux que beaucoup qui sont pourtant célèbres...
à voir ici : http://www.youtube.com/watch?v=-YZUuBkpfnA
Et voici le lien d'un ami musicien, batteur:
http://guishifunk.bandcamp.com/album/la-guishi-funk-orquesta
Ici, les petits montages que j'élabore ont pour objectif rêvé d'être diffusés sur ARTE pour leur petits jingles du genre 'Arte, vivons curieux!'
http://www.youtube.com/watch?v=_eM6mgV_6IE&NR=1 un train dans la tête
http://www.youtube.com/watch?v=lZaeBn95998&feature=related suis ton coeur pour une fois...
Et d'autres gens qui créent de par le monde:
http://www.youtube.com/watch?v=MfLq1e49Ewg
SOCIETE A VENIR
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